Le Panthéon rend hommage aux précurseurs des débuts, regroupés sous l’appellation des «Early Birds». L’expression tire son origine d’une organisation américaine regroupant tous les aviateurs (sans égard au pays ou à la nationalité) ayant réussi au moins un vol solo avant la Première Guerre mondiale. L’organisation n’existe plus aujourd’hui mais l’expression est restée.
Pas moins de huit «Early Birds» du Québec sont connus à ce jour (d’autres pourraient s’ajouter au fil des recherches).
Il fut présent au pageant de Pointe-Claire à titre de reporter. Plusieurs vols «très réussis» et «de loin supérieurs- aux exigences du brevet de pilote» lui sont attribués à l’école Sommer en France, vers janvier 1911. Forget représentait à ce moment-là un groupe d’investisseurs montréalais intéressés à ouvrir une école d’aviation à Montréal.
Il fut présent au pageant de Pointe-Claire à titre d’apprenti. Il fit un stage de six mois à l’avionnerie Caudron, en France. Il collabora à la mise au point des prototypes de P.H. Reid, en plus des siens. En 1912, i1 effectua plusieurs vols solos à Cartierville, aux commandes d’aéroplanes construits avec le Suisse Gustave Follien.
Il résidait à Montréal et fut listé en avril 1911 comme élève-pilote à la Chicago School of Aviation.
Il fut officier montréalais du RFC et premier Québécois à obtenir un brevet de pilote, octroyé en Angleterre, le 3 septembre 1912, par le Royal Aero Club. Décoré de la Croix militaire, il fut également le premier et seul aviateur canadien à participer aux combats en 1914. Il commanda ensuite diverses escadrilles et bases d’aviation.
C’est un pionnier montréalais de la construction aéronautique. Entre 1911 et 1914, il conçut et fit voler, à Cartierville et au lac des Deux-Montagnes, trois monoplans et un hydravion. Inscrit à la Sloane School of Aviation de Long Island (NY), il obtint, le 23 octobre 1912, la licence de pilote no 179 de l’Aero Club of America.
(Il n’y a aucune relation avec Wilfrid T. Reid, fondateur en 1928 de Curtiss AReid Aircraft 5 Cartierville)
Résident de Montréal et frère de William Carruthers (propriétaire d’un Blériot XI en 1910), il s’inscrit à l’hiver 1913 aux écoles Burgess de Floride et du Massachusetts et y obtient en 1914 le brevet de pilote no 769.
Il fut un mécanicien de la ville de Québec. Il apprit à piloter en France, à l’école Blériot, recevant de Louis Blériot en personne le brevet no 1659 de la FA.I., octroyé le 20 juin 1914. Après la guerre, il fit l’acquisition d’un Curtiss JN-4 du surplus de guerre avec lequel il vola au côté du Français Georges Vézine.
Montréalais inscrit à la Sloane School of Aviation au printemps de 1913, il effectua son entraînant sur monoplan Déperdussin, aux installations de Californie puis de Long Island (NY).