Natif de Toronto, Quigley servit durant la Première Guerre mondiale comme signaleur dans l’infanterie. Décoré à deux reprises, une des citations mentionne qu’il répara au moins 100 bris de lignes de communication sous le tir intense de l’ennemi et porta secours à un camarade blessé. Son bataillon eut à subir l’assaut des gaz empoisonnés. En 1916, Quigley transféra dans le Royal Flying Corps à titre d’observateur aérien. En 1917, il fut formé comme pilote de chasse sur Sopwith Dolphin. Il pilota aussi des hydravions dans la RAF et fut instructeur. Après la guerre, Quigley pilota les Curtiss HS-2L de l’aviation canadienne, participant à la création, en 1920, de l’hydrobase militaire de Roberval. Il fut alors engagé par la papetière Price Brothers de Chicoutimi pour organiser un des premiers services aériens de patrouille forestière au pays. Les opérations débutèrent la même année avec des hydravions Martinsyde. En 1922, le service devint indépendant et prit le nom de Dominion Aerial Exploration Co, établissant des bases à Roberval, Trois-Rivières, Montréal, Sept-Îles et ailleurs. À l’initiative de Quigley (chef-pilote et président), la flotte s’enrichit de plusieurs hydravions HS-2L et N.T.2B (plus tard des FC-2).
En 1917, il fut formé comme pilote de chasse sur Sopwith Dolphin. Il pilota aussi des hydravions dans la RAF et fut instructeur. Après la guerre, Quigley pilota les Curtiss HS-2L de l’aviation canadienne, participant à la création en 1920 de l’hydrobase militaire de Roberval.
En 1926, souhaitant diversifier son champ d’activités et ne plus se confiner à la photo aérienne, la compagnie fut rebaptisée Canadian Airways, consolidant son statut d’entreprise pionnière de l’aviation commerciale. Une expédition de cinq appareils fit la manchette en allant explorer les chutes Churchill, dans le lointain Labrador. En 1927, des appareils de la Canadian Airways se lancèrent à la recherche des aviateurs Nungesser et Coli, perdus en mer en tentant de relier Paris à New York (exploit que Charles Lindbergh réussira dans le sens inverse 12 jours plus tard). Un des HS-2L remonta jusqu’au détroit de Belle-Isle dans ce but. Quigley fut aussi un des pilotes originaux de l’aéropostale. Canadian Airways était alors un des principaux opérateurs au pays. Homme de vision doublé du sens des affaires, Quigley vendit sa compagnie à l’automne 1928, pour raisons de santé. Il mourut le 3 janvier 1929, à l’âge de 40 ans, des suites d’une maladie attribuée à la guerre. Sa compagnie fut acquise par le groupe de James Richardson de Winnipeg pour s’intégrer à la première compagnie pan-canadienne à voir le jour en 1930, laquelle adopta le nom Canadian Airways.