Né dans l’Iowa, Laurence Jerome Lesh se passionna pour l’aéronautique dès l’âge de 10 ans, expérimentant avec des cerfs-volants, avec l’idée arrêtée de concevoir un planeur. Vers 1906, habitant Chicago, Lesh prit contact avec Octave Chanute, le célèbre théoricien de l’aviation et mentor des frères Wright. L’adolescent repartit de chez lui les bras chargés de plans, recevant en prime un chèque d’encouragement de 50$. Lesh entreprit aussitôt la construction de divers prototypes, réussissant ses premières glissades en juin 1907. Le mois suivant, sa famille déménageait à Montréal. Impressionné par les progrès rapides de Lesh, Chanute écrivait aux frères Wright pour leur parler d’un jeune prodige «démontrant des attitudes extraordinaires pour l’aéronautique». Chanute tenta même d’obtenir pour son protégé un poste dans l’organisation Wright en prévision de leur tournée prochaine en France, mais le projet ne se concrétisa pas. Au mois d’août 1907, âgé d’à peine 14 ans, Lesh réalisa à Montréal les premières envolées au pays, aux commandes d’un planeur biplan de sa conception tiré… par un cheval au galop! Quelques jours plus tard, le garçon établissait une marque mondiale en réussissant une envolée d’une dizaine de kilomètres qui dura 24 minutes au-dessus du fleuve Saint-Laurent, tiré cette fois par une embarcation-moteur. L’envolée fut passablement mouvementée, alors que les attaches du siège se brisèrent en vol et que le planeur fut détruit durant sa récupération hors de l’eau. Lesh entama la construction d’un second planeur, plus évolué, avec lequel il réalisa une cinquantaine d’envolées tirées par un cheval.
Au mois d’août 1907, âgé d’à peine 14 ans, Lesh réalisa à Montréal les premières envolées au pays, aux commandes d’un planeur biplan de sa conception tiré… par un cheval au galop! Quelques jours plus tard, le garçon établissait une marque mondiale en réussissant une envolée d’une dizaine de kilomètres qui dura 24 minutes au-dessus du fleuve Saint-Laurent, tiré cette fois par une embarcation-moteur.
Né dans l’Iowa, Laurence Jerome Lesh se passionna pour l’aéronautique dès l’âge de 10 ans, expérimentant avec des cerfs-volants, avec l’idée arrêtée de concevoir un planeur. Vers 1906, habitant Chicago, Lesh prit contact avec Octave Chanute, le célèbre théoricien de l’aviation et mentor des frères Wright. L’adolescent repartit de chez lui les bras chargés de plans, recevant en prime un chèque d’encouragement de 50$. Lesh entreprit aussitôt la construction de divers prototypes, réussissant ses premières glissades en juin 1907. Le mois suivant, sa famille déménageait à Montréal. Impressionné par les progrès rapides de Lesh, Chanute écrivait aux frères Wright pour leur parler d’un jeune prodige «démontrant des attitudes extraordinaires pour l’aéronautique». Chanute tenta même d’obtenir pour son protégé un poste dans l’organisation Wright en prévision de leur tournée prochaine en France, mais le projet ne se concrétisa pas. Au mois d’août 1907, âgé d’à peine 14 ans, Lesh réalisa à Montréal les premières envolées au pays, aux commandes d’un planeur biplan de sa conception tiré… par un cheval au galop! Quelques jours plus tard, le garçon établissait une marque mondiale en réussissant une envolée d’une dizaine de kilomètres qui dura 24 minutes au-dessus du fleuve Saint-Laurent, tiré cette fois par une embarcation-moteur. L’envolée fut passablement mouvementée, alors que les attaches du siège se brisèrent en vol et que le planeur fut détruit durant sa récupération hors de l’eau. Lesh entama la construction d’un second planeur, plus évolué, avec lequel il réalisa une cinquantaine d’envolées tirées par un cheval.
Au mois d’août 1907, âgé d’à peine 14 ans, Lesh réalisa à Montréal les premières envolées au pays, aux commandes d’un planeur biplan de sa conception tiré… par un cheval au galop! Quelques jours plus tard, le garçon établissait une marque mondiale en réussissant une envolée d’une dizaine de kilomètres qui dura 24 minutes au-dessus du fleuve Saint-Laurent, tiré cette fois par une embarcation-moteur.
Tandis que la plupart des aéronefs du temps viraient par torsion des ailes, Lesh fut le premier à introduire en Amérique l’usage d’ailerons, en plus d’expérimenter divers dispositifs de stabilisation automatique. Lesh publia ses résultats en 1907 et 1908 dans divers magazines influents tels Scientific American, Aeronautics et American Magazine of Aeronautics. Du parc Dominion, Lesh transféra en 1908 son atelier sur la rue Saint-François-Xavier, complétant la construction d’un troisième planeur. Résolument avant-gardiste, le nouveau prototype présentait un profil d’ailes décalées conçues pour accueillir un moteur. Invité en novembre 1908 à s’exhiber devant 10 000 spectateurs à New York, Laurence s’y fractura une cheville dans l’écrasement de son appareil (attribué à un problème avec le câble de traction). Au moment de l’accident, Lesh avait à son actif plus de 100 vols planés. Durant sa convalescence, Lesh rencontra les Wright, avec lesquels il restera en contact de nombreuses années. Poursuivant ses études aux États-Unis, Lesh entreprit en 1910-11 la construction de deux aéroplanes motorisés. Il devint ingénieur en aéronautique et développa plusieurs équipements de radiocommunications destinés à l’aviation civile et militaire. Il est décédé à Fort Myers en Floride.